Un conte d'Andersen traduit en français et publié par Gallimard qui m'était inconnu... et que j'ai combien apprécié! A l'ère où la Chine contrôle la planète, cette leçon d'amitié nous provenant du rossignol au contact de l'empereur de Chine semble fort cocasse. Que l'histoire qui parvient jusqu'à nous soit ancienne il va sans dire, mais qu'elle nous soit restituée par la voie chantée de ce rossignol chinois s'avère tel un petit miraculé.
J'ai aimé cet empereur-lecteur se propulsant ici parmi les livres et les oiseaux, deux de mes passions personnelles, il faut l'avouer. J'ai aimé aussi rencontrer ce personnage célèbre se questionnant sur son propre trésor...quelque peu inconnu et, pas besoin d'être empereur en titre pour vivre ce questionnement. Oui, cet empereur m'a ému et si je l'avais rencontré sur son lit de mort, je suis convaincue que j'aurais agi comme ce rossignol, car pour moi aussi l'amitié se retrouve en tête de liste de tous les trésors...aujourd'hui comme hier, peut être encore plus en ces temps où déclinent si rapidement les pouvoir des peuples comme des continents.
C'est vrai qu'il peut être tentant de remplacer les êtres et de les mécaniser, d'autant plus que nous sommes à l'ère de la robotisation par excellence... on a qu'à penser à Émilie qui nous parle quotidiennement. Mais jamais l'ami virtuel de notre temps ni le jouet mécanique de l'époque d'Andersen ne remplacera l'ami véritable en chaire et en os, vêtu de plumes ou de fourrure. Et même s'il était mécanique, ce soi-disant véritable ami, encore faudrait-il savoir le reconnaître et l'accepter tel qu'il l'est.
Le rossignol de l'empereur de Chine voici mon Petit prince à moi, retrouvé comme pas un ami.
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